Poésies
De mon 1er texte à aujourd’hui, la poésie que je connais, au sens de co-naitre, exprime la survie … d’un instant à l’autre …
Ephémère rosée du matin, nuancée, différente d’une goutte à l’autre. La poésie des libertés décrit parfois la rosée arc-en-ciel …
Confidence pour confidence, lorsque les mots poésie et univers ne font qu’un … c’est une tout autre poésie de contempler bouche bée, la nuit transfigurée d’étoiles …
Tu vas me dire, je le sais bien
Tu veux partir, aller plus loin
Nous deux, c’était, c’était, c’était
Nous deux, salut, c’est du passé
L’été m’a dit : c’est trois fois rien
L’automne a ri, c’est pour ton bien
L’hivers m’a pris entre ses mains
Tell’ment le froid c’est mieux que rien
J’reviens tu sais, j’reviens de loin
C’est nulle part de n’pas te trouver
J’reviens tu sais, de même si loin
Qu’la folie m’a même viré
Et tu vas me dire peut-être, bien !
L’important c’est d’aimer …
On m’l’a dit, y a des années
Autant sourire : tout a une fin
Tout a une fin qu’j’ai pas trouvé
Tout au bout de te chercher
J’reviens tu sais, de même si loin
Que tout au bout, c’est loin d’aimer
Comme s’il pleuvait partout des gens comme moi
Hier, je suis tombé des nues
Je ne sais plus qui m’a montré des avenues
De femmes, d’enfants, d’hommes, tous dehors, sans toit,
Non, je ne vole pas mes journées au temps qui passe
Ni mes quatre-heure aux boutiques des quartiers
Mais, je vagabonde les rues, les impasses
Les jardins, l’instant ensoleillé
Chaque jour revient, m’aurore de questions
Et la nuit lui rétorque mes décisions
Quand la faim dramatise mes réponses
Le froid murmure : renonce !
J’aimerai outre-passer mes révoltes
Vivre d’autres voies, d’autres existences
A me sentir vraiment trop désinvolte
Même vagabonder fait sens, contre, sens
Oui, c’est effrayant, quoi que je dise ou fasse
Je vais, tremblant, de la tête aux pieds,
Inexorablement, et toujours plus inquiet
Oui, mes sourires fleurissent des grimaces
A parcourir les avenues du matin au soir
Je gagne ou perd le temps d’exister,
Je déambule flamboyant d’aucun savoir,
Toujours plus harcelé, toujours plus révolté
Et sans cesse, les souvenirs s’entassent
Un à un, mes ‘s’il te plait’ se sont inversés
Et même si, simplement, je réponds hélas
C’est dire, la joie de vivre peut s’envoler
Il y a d’escargot, d’un trottoir à l’autre,
Qu’hélas, non, traverser la rue ne suffit pas
Et même sans cesse à réfléchir, pas à pas,
Je ne deviens pas quelqu’un d’autre